Edition :  Ginko Editeur          Auteur :  Pierre-François Mouriaux

Journaliste spécialisé dans le domaine du spatial notamment pour la revue "Air et Cosmos", Pierre-François Mouriaux est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la conquête spatiale.

Dans ce livre hommage au lanceur européen Ariane 5 qui vient d'effectuer son dernier vol le 05 Juillet 2023, l'auteur compile de nombreux témoignages des acteurs de cette saga technologique qui débuta en 1996. Au-delà de l'exploit technique et industriel, c'est avant tout une fantastique aventure humaine riche en émotions et passion. En deuxième partie de ce livre, on trouve les fiches techniques de chaque vol décrivant entre autre, les différentes charges mises en orbite en 27 ans d'activités ( satellites de tous genres, vaisseaux cargo ravitaillant la station orbitale ISS et sondes d'exploration ).

Edition :  Arte Editions          Auteurs :  Thomas Marlier et Pierre-François Mouriaux

Thomas Marlier, docteur en histoire et civilisation en antiquité, auteur de plusieurs ouvrages et co-réalisateur de plusieurs documentaires pour la chaine Arte, s'est associé à Pierre-François Mouriaux pour écrire ce livre. Ce dernier est journaliste à la revue "Air et Cosmos", président de l'association "Histoires d'espace" et auteur de plusieurs ouvrages concernant le secteur spatial.

Ce livre, accessible à tous publics, retrace le parcours du français Thomas Pesquet dans le cadre de la mission Proxima d'une durée de 6 mois à bord de la station orbitale ISS réalisée e, 2016. Cet ouvrage décrit le parcours du spationaute depuis sa sélection par l'agence spatiale européenne ESA, les préparatifs de la mission dans les différents centres, son décollage depuis la cosmodrome de Baïkonour à bord du vaisseau Soyouz, et son séjour en orbite. Un livre passionnant permettant de découvrir le parcours de ce personnage attachant et très médiatisé.

Le 14 Mars 2024 a eu lieu le 3ème vol de la fusée géante Starship depuis la base de Boca Chica de la société SpaceX située au Texas. Ce nouveau lancement doit permettre de valider les modifications apportées suite à l'échec du vol précédent réalisé en Novembre 2023.

La phase de décollage :

Le décollage de la lourde fusée s'effectua de manière nominale avec l'allumage des 33 moteurs fusée Raptor équipant l'étage inférieur. La phase de séparation entre les 2 étages fut une réussite. Les 30 moteurs du 1er étage s'éteignirent à l'instant programmé laissant les 3 derniers propulseurs assurer le retour programmé vers son point d'amerrissage. Malheureusement, la phase de descente de l'étage de base ne s'est pas déroulée comme prévu provoquant la dislocation de l'étage inférieur du lanceur.

L'ascension du 2ème étage :

Juste après la séparation avec l'étage inférieur, les 6 moteurs fusée de l'étage supérieur se mirent en action permettant la continuité de l'ascension et d'atteindre l'altitude nominale. Les objectifs concernant le second étage du lanceur consistaient à vérifier l'ouverture et la fermeture des trappes de la soute permettant l'emport de la charge utile, mais aussi de tester les possibilités de transfert de carburant en orbite qui devraient être mises en œuvre dans le cadre du programme lunaire Artémis.

Les problèmes rencontrés par le 2ème étage :

Après avoir été mis en orbite, l'étage supérieur devait entamer un retour dans l'atmosphère et collecter de très nombreuses données sur les contraintes thermiques liées à la rentrée atmosphérique. Mais lors de la manœuvre de désorbitage, un des 6 moteurs fusée ne s'est pas allumé provoquant des problèmes de contrôle d'attitude et entrainant la perte du Starship après 49 mn de vol.

Bilan du 3ème vol de la fusée Starship :

Ce vol a permis de valider les points techniques suivants :

• L'étage inférieur a été qualifié malgré l'échec du retour sur Terre. Le décollage et la séparation avec l'étage supérieur se sont parfaitement déroulés. La société SpaceX considère que la technique de retour et de récupération de l'étage de base est déjà maitrisée avec le lanceur Falcon 9 déjà opérationnel.

• L'ouverture et la fermeture des trappes de la soute, le transfert d'ergol en orbite, le redémarrage des moteurs fusée Raptor en orbite, sont des aspects techniques qui ont été validés durant ce vol.

• Les communications et les transferts de données entre Starship et les terminaux du réseau spatial Starlink 2 ont fonctionnés de manière nominale.

 Sites à consulter pour en savoir plus :

Starship IFT3 : des progrès pas à pas - Cité de l'espace (cite-espace.com)

Starship : première analyse du vol incroyable de la plus grande fusée du monde le 14 mars (futura-sciences.com)

Edition :  Que sais-je ?          Auteur :  Mathieu Luinaud

Consultant en stratégie et expert du secteur spatial, Mathieu Luinaud est un spécialiste du domaine de l'exploitation de l'espace, aussi bien au niveau industriel que juridique. Enseignant à l'Université Toulouse-1 Capitole et à Sciences-Po, il a participé à de nombreuses expertises et écrit plusieurs articles dans différentes revues spécialisées.

Ce petit ouvrage d'une centaine de pages très synthétique, fait l'état des lieux des différents secteurs d'activités liés au domaine spatial, aussi bien au niveau des lanceurs, des satellites mais aussi de l'exploitation des données acquises par les différents opérateurs. Derrière ce bilan très complet, ce livre offre aussi une vision sur les différentes perspectives de développement du secteur spatial dans les années à venir.

La genèse du programme :

Le programme des sondes d'exploration stellaires Voyager 1 et 2 est lancé par la NASA le 01 Juillet 1972. L'objectif de ces 2 sondes est l'étude des planètes externes du système solaire telles que Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Les équipes américaines désirent utiliser un phénomène exceptionnel de conjonction qui a lieu tous les 176 ans, pour survoler ces planètes avec l'aide d'une assistance gravitationnelle nécessitant une consommation très limitée de carburant pour ces missions.

 Le début de fabrication de ces 2 sondes débuta en Mars 1975 et la sonde Voyager 1 fut lancée le 05 Septembre 1977, 3 semaines après le lancement de Voyager 2, à bord d'une fusée de type Titan 3E. La mission dédiée à Voyager 1 est l'exploration des planètes Jupiter et Saturne, ainsi que le survol de Titan, un des satellites de la planètes aux anneaux.

Le périple de Voyager 1 :

• Survol de Jupiter le 14 Décembre 1978, puis de nouveau un passage au plus près le 05 Mars 1979 à une distance de 278 000 km. La sonde Voyager 1 en profite pour survoler plusieurs satellites de Jupiter tels que Io ( 18 460 km ), Ganymède ( 112 030 km ), Europe ( 732 000 km ) et Calisto ( 123 950 km ). Durant cette première partie de mission, la sonde prendra 19 000 photos de la planète et de son environnement.

• Survol de Saturne le 12 Novembre 1980 avec un passage à une distance de 124 000 km puis celui de son satellite Titan ( 6 940 km ).

• Depuis 1989, la sonde Voyager 1 étudie des régions situées aux confins du système solaire.

• En Avril 2010, la sonde quitte la sphère d'influence du vent solaire. Au 17 Avril 2010, Voyager 1 a parcouru une distance de 16,857 milliards de km.

• En Juin 2011, Voyager 1 se situe à une distance de 17,4 milliards de km de la Terre et envoie des données sur la nature du bouclier magnétique du Soleil.

• Depuis Août 2012, la sonde Voyager 1 est sortie de l'héliosphère, la zone d'influence du Soleil.

Situation actuelle :

Au 26 Août 2023, la sonde d'exploration a parcouru 24,047 milliards de km depuis son départ de la Terre. Il lui reste à l'intérieur de ses réservoirs, 20,15 kg de carburant, soit 22% de sa capacité de départ. De même, la puissance de ses générateurs affichent 55% de ses capacités, soit environ 260 W. Sur les 11 instruments scientifiques embarqués, 4 sont encore opérationnels. On estime que Voyager 1 atteindra la prochaine étoile dans... 42 000 ans.

Perte de communication :

Depuis Novembre 2023, la sonde Voyager 1 n'envoie plus de données utilisables, car ne pouvant plus être décodées par les systèmes de réception sur Terre. La NASA a envisagé de mettre fin à la mission suite à ce problème majeur de transmission. A plusieurs reprises, les techniciens ont essayé de rétablir la communication. Il faut environ 22h30mn pour qu'un signal radio puisse parcourir les 24 milliards de km qui séparent la sonde de la Terre.

Les ingénieurs travaillent pour trouver une solution à ce problème lié à l'un des 3 ordinateurs de la sonde, en communiquant avec le logiciel de fonctionnement de Voyager 1. Ils ont espoir de rétablir une communication, même en mode dégradé.

Sites à consulter pour en savoir plus :

Le Voyageur (nasa.gov)

Voyager - Statut de la mission (nasa.gov)

Voyager 1 (le-systeme-solaire.net)